Agro-Ecologie

Au cours des décennies, la mécanisation et l’intensification de l’agriculture ont mené à une raréfaction et un appauvrissement des habitats disponibles pour les espèces typiques des zones agricoles. Pour y remédier, les politiques agricoles ont, depuis les années 90, introduit des programmes de sauvegarde de la biodiversité, avec les surfaces de promotion de la biodiversité (SPB),  les réseaux écologiques et les bonus « qualité » pour les parcelles particulièrement riches en espèces. L’état récompense les agriculteurs qui adoptent des pratiques favorables à la biodiversité et qui abritent déjà certaines espèces rares sur leur domaine. De notre côté, nous les aidons à mettre en place les mesures appropriées.

 

Suivi des réseaux écologiques

Depuis 2004, notre bureau a élaboré et suivi plus de 20 projets de réseaux écologiques agricoles. La mise en œuvre de fauche tardive des prairies et la plantation et l’entretien de haies et de buissons, entre autres, permettent de favoriser diverses espèces. Les criquets et sauterelles, de même que les papillons, peuvent se nourrir et effectuer leur cycle de reproduction dans des prairies fleuries, alors que les oiseaux comme la pie-grièche écorcheur et l’alouette des champs trouvent des sites de nidification dans les buissons épineux pour l’une, et dans les champs de céréales exploités moins intensivement pour l’autre. Nos biologistes conseillent les agriculteurs sur les mesures à prendre, et réalisent un suivi de leurs effets sur la faune et la flore, par des inventaires réguliers.

Tarier des prés

Auprès de mon arbre

Avec le soutien du Fond suisse pour le paysage (FSP), le bureau Maillefer & Hunziker a lancé au printemps 2025 un ambitieux projet visant à encourager les agriculteurs et les communes vaudoises à planter des arbres isolés aux intersections des petites routes de campagnes et poser un banc à leur pied.

L’objectif est de rendre le paysage plus beau et plus accueillant, d’offrir aux promeneurs une place à l’ombre dans le contexte du réchauffement climatique, de pallier la perte d’humus et de biodiversité dans les zones de grandes cultures. En valorisant les campagnes et leur usage collectif, le projet souhaite créer un lien et une communication positive entre les communes, les agriculteurs et la population en général.

«Au pied de mon arbre » répond aux mêmes enjeux que l’agroforesterie, rendra des services écosystémiques comparables, mais à une échelle plus modeste tout en ayant une large dimension sociale et collective.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site mon-arbre.ch